En ce 24 juin, j’ai envie de vous parler de culture.

Le 20 juin dernier, devant le CRTC, Spotify affirmait que les plateformes musicales en ligne ne devraient pas être soumises aux mêmes règles que les stations de radio traditionnelles. Selon eux, appliquer les mêmes règlements reviendrait à « traiter Uber comme une calèche ». Et, étonnamment, je suis d’accord.

Comment peut-on espérer que nos radiodiffuseurs innovent s’ils sont toujours encadrés par des règles conçues à l’ère pré-Internet?

Pendant ce temps, le CRTC semble davantage préoccupé par la protection de “la culture” que par la survie des plateformes qui la diffusent. Résultat : à chaque sondage, les heures d’écoute diminuent… et on ne change rien.

Si rien ne bouge, les radios fermeront une à une, faute de revenus. Et avec elles, ce sont nos plateformes locales qui disparaîtront. Il ne restera alors que les Spotify de ce monde… et une culture mondialisée, qui ne parle ni de nous ni pour nous.

Protéger la culture, c’est aussi protéger les médias qui lui donnent une voix. Il est temps que le CRTC s’en préoccupe.